Ce vendredi 25 janvier nous avons reçu le comédien Thomas Delvaux.
Les premières ont pu assister, comme leurs aînés en 2017 et en 2018, à la pièce « Il était une fois de trop ». Ils ont découvert la cause du ras-le-bol du Grand Méchant Loup, les raisons du départ de Blanche Neige et une revisite du « Petit Chaperon Rouge ». Que de secrets derrière les histoires de notre enfance !
L’humour était au rendez-vous et les élèves en sont sortis conquis.
Les deuxièmes, quant à eux, se sont retrouvés face à 4 jeunes, tour à tour harcelés et harceleurs, très justement interprétés par le comédien. Dans ce nouveau spectacle nommé « C’était pour rire », le public se retrouve témoin de harcèlements divers et doit prendre la décision de se taire ou de dire qu’il n’est pas d’accord. En tant que professeurs, nous avons d’ailleurs eu la fierté de voir nos élèves refuser le harcèlement. Ils ont osé dire « NON ».
Les cas évoqués avec humour sont d’un réalisme effrayant. Il est impossible pour les spectateurs de ne pas repenser à un exemple de leurs vies. Peut-être ont-ils été témoins, victimes ou harceleurs. Parfois même, ils se rendent compte qu’ils ont été les trois. Une remise en question s’impose donc.
Merci à Thomas Delvaux pour ces beaux et intenses moments qui prouvent encore une fois que l’art et la culture peuvent servir une cause importante et amener le public à réfléchir sur la société et sur lui-même.
Permettre aux jeunes de découvrir différentes manières d’exprimer ses convictions, de défendre des idées, de faire bouger les choses et la société est un des rôles majeurs de l’école.
Nous espérons y être parvenus à l’Athénée Campin.