À l’athénée Campin nous sommes convaincus de l’importance du festival Ramdam. Ne nous trompons pas : si le cinéma dérange, c’est bien la réalité qu’il montre, critique et dénonce qui est dérangeante et que nous souhaitons aborder avec nos élèves.
« The zone of interest » aborde la question de l’Holocauste d’un point de vue inédit en s’inspirant très librement du roman de Martin Amis. Les horreurs du camp d’Auschwiz sont hors champ visuel mais présentes à travers les sons et les odeurs. Jonathan Glazer en choisissant de montrer la vie quotidienne et familiale du commandant du camp qui a installé femme et enfants juste à côté, dans une maison tout confort, attire notre attention sur le fait que la monstruosité est aussi dans l’indifférence, l’égoïsme, l’insensibilité. Un grand film!
Le biopic « Munch » met en scène le grand artiste norvégien dont l’extrême sensibilité rendait le rapport au monde et aux autres très difficile à vivre. Une belle mise en situation du mythe de la malédiction artistique étudié en classe.
« How to have sex » met les jeunes en garde contre la pression du groupe qui induit des désirs ambigus et des comportements abusifs. Tara, EM et Skye, trois jeunes anglaises, partent une semaine au soleil dans un club de vacances où elles espèrent vivre l’expérience de leur vie. Elles ne verront absolument rien et ne rencontreront aucun habitant du pays où elles se trouvent, ce n’est pas ce qu’elles cherchent ou plutôt croient chercher…